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Les vestiges de guerre en Ile de France
Les ouvrages du moment
Depuis 1874 la défense de Paris n'a que reçu aucune modification notable ( sauf l'ajout de tourelles Mougin dans certains forts ).
En 1912 la commission de Places Fortes souhaite mettre la capitale à l'abri des bombardements.
Il faut fermer les intervalles dangereux à l'Orme du Morlu au Nord , à la Ferme de Champagne au Sud et sur le plateau de Saint Gemme par des abris bétonnés .
Le 6 octobre 1913 le plan de défense du général Michel ( gouverneur de Paris ) est approuvé par le ministre. Le plan prévoit la création d'un camp retranché dans un délais de 40 jours. Le périmètre défensif est porté à 160 kilomètres (soit trois fois celui de 1870).
Le plan établi la construction d'abris et de tranchées autour du camp retranché.
Détails du plan
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Construction d'abris à l'épreuve de l'artillerie, dégagement des superstructures du fort et construction de banquettes d'infanterie, mise en place de réseaux de barbelés, bétonnage des descentes de caponnière, etc... À terminer entre le 30ème et 46ème jour.
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Sous ce vocable très général se cachent ce qu'il faudrait appeler des organisations défensives: tranchées, positions d'armes automatiques (mitrailleuses) enterrées ou aménagées dans les murs d'enceinte des très nombreux châteaux, réseaux de fils de fer barbelés, obstacles divers (coupures dans les routes, abattis d'arbres, etc...). Il peut y avoir plusieurs lignes en profondeur suivant le terrain et la vulnérabilité supposée de la zone. À réaliser entre le 10ème et le 35ème jour.
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On en construirait une trentaine tout autour de Paris. Ce sont les seuls ouvrages qui nécessitent l'emploi de béton. À terminer avant le 40ème jour.
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Plusieurs centaines devraient être construites, certaines non armées. À terminer entre le 21 et 30ème jour, compris la construction des dépôts, la confection et la répartition des munitions.
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La destruction de nombreux ponts routiers et voie ferrée est nécessaire pour retarder l'ennemi et ils sont nombreux à Paris et autour de Paris. Certains ouvrages d'art ferrés comportent ce qu'on appelle des dispositifs de mine permanents (DMP). Les ouvrages plus anciens n'en disposent pas nécessairement. À terminer entre le 10ème et le 35ème jour.
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Son extension dépasserait 200 km pour desservir magasins et batteries. La traction est mixte: traction animale sur une partie du réseau et traction mécanique sur l'autre (système Péchot). À réaliser entre le 20ème et le 30ème jour.
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Ils sont nécessaires pour dégager les champs de tir en dérasant les crêtes d'artillerie aussi bien des forts que des positions avancées dont l'efficacité militaire est liée à des vues suffisamment larges et profondes. Ce sont plusieurs milliers d'hectares qu'il est prévu de couper à la mobilisation. À terminer entre le 10ème et 35ème jour.
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L'électricité n'est pas distribuée comme aujourd'hui et tous les cantonnements à l'exclusion des casernes des forts s'éclairent à la lampe à huile ou à pétrole. Cependant le réglage des tirs (liaison observatoire -
A partir du 2 août 1914 13 blockhaus seront donc construits en toute hâte dans les Yvelines . Leurs tailles varira de 20 à 60 mètres de long (en fonction du nombre de chambrées ).
Ils étaient équipés de couchettes, de wc et avaient une réserve d'eau.
liste des ouvrages
a l'Est:
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au Sud :
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a l'Ouest :
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au Nord :
Les defenses de Paris en 1914
Malgré toutes ces fortifications Paris sera bel et bien bombardé
( en noir les lieux des impacts de bombes larguées depuis des avions ou des zeppelins et en rouge les impacts d'obus tirés par des canons longue portée )
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En 1939 est construite, de Conflans à la Ferté-
Nombre de constructions réalisées par les francais ( abris , blockhaus ou guérites ) classées par secteurs .
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A partir de 1941, les allemands s'installent dans les Yvelines, notamment à Saint Germain en Laye et à Maisons-
Ces sites garderont leurs secrets pendant toute la durée de la guerre malgré leur importance. St germain ne sera bombardé qu'une fois, ce qui aura d'énormes conséquence sur le devenir de la ville.
Le maréchal Von Rundstedt avec son état major s'installe au pavillon Henri IV à St Germain en Laye. De là, il commande toutes les forces allemandes présentes en France, du Pas de Calais à la frontière espagnole. Il confie la défense des côtes de la Manche au Maréchal Rommel qui installera son quartier général à la Roche-
Pendant un séjour de Von Rundstedt en Allemagne, une partie du pavillon Henri IV est détruite par un bombardement. Hitler donne l'ordre de faire construire des blockhaus à Saint Germain afin de protéger Von Rundstedt. C'est ainsi que vont pousser 22 blockhaus dans St Germain. Ils sont encore presque tous là mais sont impossible à visiter. ( les blockhaus de St Germain en Laye
A Maisons-
En 1943 s'y installe un autre bataillon, le Flakregiment 155 W. Ce n'est qu'un nom de code destiné à cacher aux alliés sa véritable mission: bombarder Londres avec des V1 et des V2 . ( les bases de lancements de V1 ou de V2 hors Ile de France
Il y a 4 blockhaus dans le parc de Maisons-
Des carrières seront aménagées comme lieu de stockage pour les V1 et les V2 par les allemands, qu'ils feront sauter en quittant les lieux en 44.
Des torpilles étaient entreposées dans une carrière à Houilles et dans le tunnel de St Cloud. ( le torpedo arsenal
Les bois offraient un camouflage aerien parfait , ils seront donc eux aussi mis a contribution
exemple : l'immense dépot de la Luftwaffe de l'Isle-
A Paris de nombreux abris souterrains sont construit ( le Sénat et le jardin du Luxembourg )
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Nombre de constructions réalisées par les allemands ( abris , blockhaus ou guérites ) classées par departement et par ville .
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